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La richesse, fait-elle le bonheur?

Publié par Être heureux, tout simplement! sur 4 Mars 2011, 02:45am

Catégories : #La pensée du jour


   
http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRvTao0AN9pZKtcE86W9HS4wLvFN_mZyfwboulrRXSwJoKIZ7sKfgIl est choquant de constater que malgré l’augmentation de leur richesse, les Occidentaux ne sont pas plus heureux qu’il y a 50 ans. Nous devrions donc tout remettre en question, y compris l’équilibre entre travail et loisirs et notre fiscalité.

Les enquêtes sur le bonheur menées en Angleterre, aux Etats-Unis,
en Europe et au Japon montrent clairement que nous ne sommes
pas plus heureux qu’avant, ce que confirment des études sur l’imagerie cérébrale selon lesquelles notre opinion sur le bonheur correspond à une réalité objective. De plus, tous ces pays sauf le Japon ont connu ces 50 dernières années une augmentation des taux de dépression, d’alcoolisme et de criminalité.

La situation est différente dans les pays pauvres, où les personnes devenues plus riches sont également plus heureuses. Si vous êtestrès pauvre, votre revenu est une question de vie ou de mort. Mais dans les pays occidentaux, l’augmentation du bonheur n’a pas suivi celle de la richesse.

Pourquoi un meilleur salaire ne rend-il pas plus heureux? Première raison: la rivalité, autrement dit la comparaison de notre revenu et de notre niveau de vie à ceux de nos voisins. Nous voulons être plus riches que les autres, ce qui explique pourquoi nous travaillons tant. Or si l’on ne peut être plus riche, donc plus heureux, que par rapport aux autres, la société ne peut pas évaluer sa richesse par rapport à elle-même.

L’habitude joue également un rôle dans cette comparaison: si je vis
mieux aujourd’hui, je dois maintenir ce niveau de vie sinon j’irai moins bien demain. Chaque fois que je progresse, je me fixe un objectif plus élevé pour l’avenir.

Nos efforts pour nous enrichir sont en partie contre-productifs au
niveau de la société car si je m’enrichis par rapport à mon voisin, celui-ci s’appauvrit par rapport à moi. De même, si mon niveau de vie s’améliore, je me fixe des objectifs plus ambitieux pour demain. Une situation qui peut devenir une
forme d’auto-pollution, une dépendance, comme la cigarette.

La pollution et la dépendance sont importantes car l’augmentation du revenu implique un grand sacrifice en matière de vie privée. Or si celui-ci est contre-productif,
nous devons l’éviter comme nous le faisons pour d’autres formes de
pollution et de dépendance: en le taxant. Nous ne considérons pas
que les taxes sur les cigarettes sont aberrantes parce qu’elles poussent
les gens à fumer trop peu, ni que l’impôt sur le revenu ou la TVA
sont aberrants parce qu’ils poussent les gens à travailler trop peu.
Ils sont efficaces car ils nous empêchent de travailler de manière contre-productive,      et sont donc des facteurs clés en matière d’équilibreentre travail et loisirs.

Nos connaissances sont encore insuffisantes pour définir le niveau
d’imposition le plus efficace et le moins aberrant. Mais des études
concernant les effets des aspirations en matière de revenu sur le
bonheur justifieraient les niveaux actuels pour des raisons d’efficacité. A cela s’ajoute l’argument d’équité relatif à la redistribution.
Si vous prenez un euro à une personne riche et le donnez à une personne pauvre, cet euro aidera plus la personne pauvre qu’elle ne pénalisera la personne riche. Cet argument, confirmé par des recherches empiriques, s’applique à l’échelle
nationale et internationale. Dans les pays dont le revenu annuel par
habitant dépasse 15 000 dollars, une augmentation du revenu
moyen n’a que peu d’impact sur le bonheur. Mais pour la population
des pays se situant au-dessous de 15 000 dollars, tout revenu supplémentaire a un impact net sur le bonheur, ce qui est le cas pour l’aide au Tiers monde.

L’un des principaux problèmes de notre société est que tout gain de statut social s’accompagne d’une perte équivalente pour quelqu’un d’autre. Nous devons donc revoir les règles de société qui exacerbent l’importance du statut. Trop de comparaisons peuvent rendre jaloux, et donc moins heureux.

Les relations humaines sont sans conteste la clé du bonheur. Nos dirigeants devraient donc toujours se demander si leurs décisions permettront de vivre dans un monde plus chaleureux. Cette réflexion mène à des conclusions étonnantes.


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